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Les meilleurs cadres d'entreprise ne sont plus aujourd'hui les " chefs " ou les " cerveaux ", mais les " catalyseurs ".

Ceux qui savent créer une communauté d'intelligences et de valeurs communes. Et pas seulement ceux pour qui le ressort principal est la rentabilité financière.

Comment se définit cette baguette magique ? Daniel Coleman, psychologue américain, l'appelle " l'intelligence émotionnelle ". Le concept est séduisant.

Dans les années 80, une entreprise comme IBM allait jusqu'à provoquer délibérément des " états de crise " entre ses employés pour mieux faire jaillir la créativité.

Aujourd'hui, l'auteur propose l'empathie telle une vertu cardinale : se mettre à la place des autres, les comprendre, décrypter leurs " pourquoi ", leurs craintes, leurs blocages.

Le tout afin de constituer une collectivité harmonieuse où l'intelligence, par la compréhension, prendra le pas sur l'objectif non éclairé. Donc mal assimilé.
Cette conjonction du travail en " faisceau ", de la maîtrise de soi et de la capacité à se mettre à la place des autres donne une dimension captivante à l'entreprise.